En 1981 tandis que Charles épousait Diana, que Sophie Marceau et François Valéry chantaient Dream in Blue et que JR Ewing signait des contrats en buvant du whisky, moi, petite fille aux cheveux châtains et aux yeux noisettes, je faisais ma liste au père noël. Parfois les jouets arrivaient au pied de la cheminée et parfois non.

Avec mes frères et soeurs nous passions de longs moments à décortiquer le catalogue de jouets tout en rigolant des gags de Boule et Bill.

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Ainsi, avec ma carabine, j’ai dégommé des pigeons en cartons qui tournaient sans s’arrêter (tir au pigeons électrique à piles non fournies, carabine 1 coup, six flèches) et j’ai patiné, cheveux aux vents, avec de splendides patins métalliques (suspension essieu pivotant, double amortisseur caoutchouc, réglable du 27 au 43).

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Déguisée en mariée je squattais la tente d’indien de ma soeur (tissu coton imperméable, armature tube tapis de sol).

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Ma soeur, à qui je communiquais des informations importantes depuis ma chambre grâce aux téléphones électriques à clavier (forme et couleur PetT, sonnerie, témoin lumineux, audition de 10 à 100 mètres, livrés avec 10m de fil).

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J’ai longtemps rêvé devant ce porte-manteau tête de chien (recouvert de peluche, H 135 cm) qui n’est jamais arrivé hélas.

 

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Tout comme le jeu Mon Imprimerie (une machine à imprimer rotative, 3 craies de couleur, 3 sachets de timbre, 1 rouleau de papier) dont la pub à la télé me fascinait, j’aurais tellement aimé fabriquer des faux billets…

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Le destin a mis l’imprimerie sur mon chemin 30 ans plus tard, au détour d’une allée d’Emmaus, je l’ai acheté et j’ai enfin pu imprimer mon magot.

 

The end.

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