Cet été, entre le boulot, un voyage à Londres, des petits sauts en Aveyron chez ma sœur au Jardin de Veillac , 3 jours à Royan et la visite d’amis et de famille il y a eu ma semaine chantier. La mission était de repeindre un grand mur de lambris que je ne supportais plus de voir dans ma maison et qui menaçait, à long terme, de me faire déprimer grave.
Céline ma copine des beaux-arts, artiste textile de talent, est venue m’aider dans cette tâche et ensemble nous avons recouvert le mur d’un beau Light Blue et les portes d’un Brinjal, couleur à mi-chemin entre l’aubergine et le rouge ultra foncé.
Bien sûr entre deux couches, et pour respecter les temps de séchage, nous sommes allées nous balader à droite à gauche et, entre autre, nous avons exploré l’Emmaüs de Cahors où j’ai fait l’acquisition d’une deuxième Jean François Millet au canevas, les Glaneuses.
Ouh ! Que j’étais contente ! Ça faisait un moment que je le cherchais çuilà . Peut-être depuis que j’avais vu le beau documentaire d’Agnès Varda.
Alors j’ai pensé installer ces deux merveilles sur le mur fraichement repeint dans lequel, c’est vrai, je n’ose plus planter un clou, mais une nouvelle trouvaille vint bouleverser mes plans.
Toujours dénichée à Emmaus, mais à Brive cette fois-ci, une série de gouaches d’une artiste inconnue. 6 vues de la fenêtre de son atelier.
Les voici dans le désordre, à toi, honorable blogueur, de retrouver quelle vue correspond à quel titre :
- le lever du jourÂ
- Â soleil couchant, le reflet au nordÂ
- l’après-midiÂ
- clair de luneÂ
-  vue de l’atelier, construction d’un immeuble
- le chantier vu de l’atelier un jour de neige
C’est cette série poétique, un peu triste il est vrai car elle se termine par la construction d’un immeuble en lieu et place du jardin, qui viendra occuper mon mur, ainsi parla Maria.
Ne reste plus qu’à trouver comment les faire tenir.
Nos achats compulsifs ne s’arrêtèrent pas là , je ramenais aussi d’Emmaüs une armoire des années « je sais pas combien » tandis que Céline acquérait du matériel pour ses futures œuvres dont voici un échantillon, là , sur la photo, juste devant l’armoire, la chaise basse bleue que tout le monde se dispute à la maison.
Bon bref ce fut la semaine chantier ponctuée de rigolades, de trouvailles et de petits coups de blancs sur la terrasse. Il y a pire comme conditions de travail…
même si moi, j’aime pas les canevas, j’aime comment tu racontes toutes ces aventures…
C’est pas des canevas, c’est des vraies peintures, hein ? ah oui, sauf les glaneuses…
C’est beau ces petites peintures vues du même endroit !!!
Bonne rentrée sdibi !
Les deux Millet sont des canevas authentiques (d’une valeur inestimable) et les vues de l’atelier sont des gouaches ma sdibi, voilà tu sais tout !